Pistes génériques

Un article de Enigmes.

Définition de métaphores d’interactions génériques à intégrer si possible au logiciel de navigation.


Curseur à n dimensions

On aimerait pouvoir contrôler un curseur variable : 0) 1 point (souris ou souris 3d) 1) 1 segment ou une droite : les valeurs des points rencontrant le segment du curseur sont communiqués 2) 1 surface : les valeurs des points rencontrant cette surface sont communiqués 3) (trop complexe et inutile pour nous) 1 volume : les valeurs des points rencontrant ce volume sont communiqués

Interpréter les données du curseur

Le curseur doit communiquer des infos qui dépendent de la métaphore d’interaction choisie. Il est donc important de pouvoir sélectionner les informations utiles. Par exemple prendre les positions xyz des 3 points les plus lumineux ou les coordonnés des sommets.

Zones graphiques

Chaque objet graphique peut être assimilé à un élément sonore. Le plus souvent, on se contente de déclencher un échantillon au passage de la souris sur l’objet (roll ou click). Ici ce nous souhaitons utiliser les objets graphiques de façon plus musicale donc avoir des informations plus approfondies le concernant. Un objet graphique pourrait donc avoir les propriétés suivantes : - un contour (un flag indique si on est dehors ou dedans) - un centroïde simplifié (vers les rebords ou en son coeur) - une orientation (pouvant servir pour un axe temporel) - un comportement réactif ou non

Par exemple en passant la souris sur des formes représentant des objets musicaux d’une dizaine de seconde, on ne commencerait pas à les jouer forcément depuis leur début.

Pistes de travail

Rejeu, remix et interprétation électroacoustique

Une représentation active associée à une navigation, pour jouer, interpréter ou remixer des musiques enregistrées ou composés de parties sur support.

Navigation ludique dans une partition classique

L’interface graphique représente la partition normale d’un ou plusieurs instruments. On veut créer des variations autour de la pièce. Selon la façon dont on manipule l’interface, la pièce musicale évolue différemment. Par exemple de nouvelles modulations sont produites, on s’attarde sur un passage qu’on enrichit puis on revient à la pièce. Ce type de jeu fonctionne très bien sur des musiques très connues. Comme le jazz, l’intérêt n’est pas vraiment d’en démontrer la faisabilité mais d’en faire une réalisation assez aboutie pour que le résultat musical soit convaincant. C’est l’art de la variation.

Navigation analytique dans un fragment d’œuvre du répertoire

Un passage d’une musique du répertoire est décomposé en multipiste, (même si il s’agit d’un instrument solo). Un tableau des composantes est réalisé. L’analyse propose un parcours didactique dans le tableau. le graphisme sert à représenter les informations démonstratives choisies par l’analyseur.

Un solfège graphique pour la navigation sonore

Une série de fonctionnalités graphiques sont associées à des fonctionnalités musicales. La pièce musicale choisie est analysée. Chaque élément sonore et fonction musicale est associée à une fonctionnalité graphique et un mode d’interaction. Une composition musicale interactive comporte un ensemble de sons constitutifs et des modes d’enchaînement sélectionnés. L’interface représente les différentes parties musicales.

Représenter le contrôle de la synthèse

Un dispositif de synthèse particulier ou un patch permet de générer un ensemble de sons intéressants. L’interface idéale n’est pas une série de boutons. Il s’agit de représenter le comportement des paramètres significatifs et intéressants de la synthèse sur une surface ou dans un espace 3d puis de jouer avec.